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Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres

French speaking Libre Software Users' Association

Promouvoir les logiciels libres ainsi que l'utilisation de standards ouverts.

Logiciels libres: politique et administration

Ce qui suit est une sélection de déclarations publiques d'hommes politiques ou de hauts fonctionnaires concernant les logiciels libres.

1. Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie, des finances et de l'industrie

« Dans ce domaine [Internet], comme dans beaucoup d'autres, nous veillerons, avec nos partenaires européens, à ce qu'une offre pluraliste soit possible, pour éviter tout monopole, ou toute tentation hégémonique, préjudiciable à un développement harmonieux de la société de l'information. N'oublions pas la révolution apportée par Internet et qu'illustre l'importance croissante des logiciels libres comme Linux. »

2. Christian Pierret, secrétaire d'État à l'Industrie.

« L'une des caractéristiques d'Internet tient à la large diffusion de logiciels libres d'emploi, qui constitue l'une des clés de sa croissance exponentielle et favorise des coopérations nouvelles entre les utilisateurs, scientifiques ou non. »

3. René Trégouët, sénateur du Rhône.

« Le dernier avatar d'Unix est aujourd'hui Linux, qui en diffère cependant beaucoup [???]. Il en constitue en effet en quelque sorte une nouvelle version refaite à partir de zéro. Ce système d'exploitation a été développé selon un modèle ouvert et réparti, contrairement à la plupart des logiciels connus qui suivent, au contraire, un modèle fermé et centralisé. Linux est un "logiciel libre", notion qui se rattache à celle dénommée "graticiels" [???]. Cela signifie que toutes ses nouvelles versions doivent être rendues accessibles au public. Les améliorations apportées peuvent cependant donner lieu à rétribution mais le code, source des modifications effectuées, doit être obligatoirement chaque fois diffusé. Fin 1997, Linux comptait entre 5 et 10 millions d'utilisateurs. »,

4. André Gerin, député du Rhône

« Monsieur André GERIN attire l'attention de monsieur le ministre de l'éducation nationale sur le projet de mettre à la disposition des établissements scolaires les nouvelles techniques de l'information et en particulier de permettre l'accès à Internet.

Ce projet ambitieux et nécessaire peut entraîner des coûts importants par l'achat des matériels, des logiciels, du suivi dans l'utilisation. Les communes sont particulièrement concernées car elles financent l'équipement des écoles maternelles et primaires. Les autres collectivités sont elles aussi concernées à leur niveau.

Parmi la communauté informatique, des professionnels, intéressés par cette question proposent d'utiliser des logiciels libres. Ces logiciels créés soit par des personnes issues du milieu universitaire, soit à titre privé, peuvent être diffusés et repris en toute liberté à la seule condition de respecter les droits d'auteur. Par exemple le système d'exploitation "Linux" dispose des outils d'accès à Internet.

De cette manière il est possible d'éviter les surcoûts à l'achat et dans le suivi après vente. L'éducation a besoin à la fois d'être en phase avec l'innovation de son époque et d'assurer une stabilité et une cohérence dans son fonctionnement et son enseignement.

Il lui demande quelles dispositions entend prendre le gouvernement pour promouvoir le développement des logiciels libres afin qu'ils figurent effectivement parmi les diverses options d'équipement offertes aux établissements scolaires. »

5. Mission Baquiast - Propositions sur les apports d'Internet à la modernisation du fonctionnement de l'Etat.

« Le sujet est passionnant, mais demande à être abordé avec pragmatisme. Il heurte beaucoup d'intérêts bien représentés. En France, une association vient de se créer, à laquelle l'administration devrait participer, l'AFUL ou association française des utilisateurs de logiciels libres. La question des logiciels libres est à lier avec celle des terminaux de réseaux (networks computers). L'ensemble relève d'une politique raisonnée de l'achat public, indispensable si l'on veut équiper et connecter aux moindres frais et risques l'ensemble des agents sur une période de 3 à 4 ans.

Les enjeux sont multiples:

  • économiser d'importantes ressources budgétaires en évitant d'acheter systématiquement les derniers produits du marché, offerts par des éditeurs veillant à conforter des situations de domination déjà excessives en enfermant l'utilisateur dans leurs standards propriétaires.
  • permettre à peu de frais l'interopérabilité indispensable dans l'administration, à assurer entre réseaux, matériels, logiciels et applications.
  • encourager les compétences nationales et européennes en matière d'écriture de logiciels, de maintenance et de formation. De nombreux emplois locaux de haute technicité peuvent être crées, ainsi que d'importantes économies en dollars. Il y a là un aspect très actuel de politique économique auquel l'administration utilisatrice devrait être sensible.
  • qualifier l'utilisateur final au lieu de le maintenir dans l'état d'un exécutant passif. Les logiciels libres imposent en effet un certain travail à l'utilisateur. C'est d'ailleurs l'argument employé contre eux (Internet est déjà compliqué, restons en à ce que nous trouvons sur étagère). Les personnes ou organisations (notamment syndicales) soucieuses de rendre l'employé plus adulte et créatif y verront au contraire un avantage de taille. »