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Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres

French speaking Libre Software Users' Association

Promouvoir les logiciels libres ainsi que l'utilisation de standards ouverts.

Dans le monde de Linux, liberté rime avec pérennité

Tribune libre parue dans 01 Informatique.

Stéfane Fermigier

L'irrésistible ascension du système d'exploitation Linux a mis sur le devant de la scène les logiciels libres, dont il est l'un des plus beaux fleurons. Mais le modèle de développement original que ces logiciels libres représentent reste encore un mystère pour beaucoup. On remarque généralement en premier la gratuité ou le très bas prix du produit, on est souvent stupéfait par ses performances, mais, sachant l'absence de contrôle centralisé sur son développement, on se pose encore souvent des questions sur sa pérennité.

N'oublions pas que dans ce contexte le mot ``libre'' désigne la liberté d'accéder aux sources, la liberté de les modifier, et aussi la liberté de redistribuer le logiciel sous sa forme originelle ou modifiée. C'est évidemment la seule véritable garantie de la pérennité des logiciels, car, en l'absence de leurs sources, comment pourrait-on continuer à les faire évoluer après la défaillance, volontaire ou non, de leurs éditeurs ? Comment pourrait-on les adapter à de nouveaux besoins ?

En outre, le développement décentralisé de ces logiciels n'est possible que par le respect systématique de standards ouverts (c.à.d. publics et documentés). Et pour le ``client'', l'utilisation de standards parfaitement documentés pour le stockage de ses données est la meilleure garantie de pouvoir y accéder pendant des décennies.

On voit ainsi qu'une liberté toute simple, et apparemment superflue pour la plupart des utilisateurs, celle de pouvoir lire les sources des logiciels, et de les modifier si le besoin s'en fait sentir, aboutit à une liberté bien plus fondamentale : le contrôle total de l'utilisateur sur son information d'entreprise, et non la dépendance vis-à-vis d'un ou plusieurs fournisseurs de logiciels fermés ou propriétaires.

Stefane Fermigier, président de l'AFUL (www.aful.org),