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Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres

French speaking Libre Software Users' Association

Promouvoir les logiciels libres ainsi que l'utilisation de standards ouverts.

Utilisations de Linux dans l'enseignement

Liste de témoignages d'utilisateurs de Linux dans l'enseignement
(scolaire et supérieur) principalement en France.

1. Lycée Carnot, à Dijon

Michel Quercia écrit dans `` Réseaux locaux'':

On dispose, à Carnot, depuis septembre 96 d'un réseau local assurant essentiellement les services de transferts de fichiers, impression à distance et accès à Internet.

Matériel

Le réseau est de type Ethernet avec câblage en paires torsadées, les câbles ont été posés en par les services techniques du lycée. Ils circulent dans des goulottes fixées aux murs et dans les faux plafonds, avec les câbles d'alimentation électrique. Il y a pour l'instant trois salles câblées, chaque salle contenant une vingtaine de prises réseau et un hub 24 voies. Les trois hubs sont reliés en chaîne par des câbles en paires torsadées, et constituent donc un unique réseau sur lequel on peut raccorder jusqu'à 68 machines (57 machines sont en service actuellement).

Les machines "élève" sont des 486DX2 et des Pentiums équipés de 16 Mo de mémoire et de cartes réseau 3Com-509, Svec (compatible NE-2000) ou Compaq (compatible NE-2100). Les serveurs de fichiers sont des 486DX-33 avec 8 Mo de mémoire, lecteur de CD et un disque de 2 Go, chacun est relié à une imprimante laser HP5L, celui de la salle 115 gère également une imprimante couleur HP deskjet 870. On a installé un serveur supplémentaire dans le bureau, inutilisé mais prêt à prendre le relais d'un serveur principal défaillant. Le laboratoire dispose d'un terminal numéris avec une ligne numéris et deux lignes analogiques pour l'accès Internet, la machine Internet est un Pentium-150 équipée d'un modem V34 et d'un adaptateur numéris Kortex-KXpro. Par ailleurs le lycée dispose d'un réseau "administratif" reliant les centres administratifs, le CDI et les différents laboratoires. La machine Internet est également reliée à ce réseau (ce qui lui fait donc 4 cartes d'interface) et joue le rôle de passerelle entre les deux réseaux et vers Internet (c'est peut-être plutôt un routeur ?) Enfin, un combiné scanner-imprimante couleur HP Officejet-Pro est relié à la fois à un poste "élève" et au serveur de secours dans le bureau.

La dernière salle du bâtiment est une salle de cours équipée d'un ordinateur relié au réseau et à un dispositif de projection sur deux écrans de télévision.

Serveurs

Chaque salle dispose d'un serveur de fichiers qui fait également office de serveur d'imprimante (tous les serveurs prétendent disposer d'une imprimante laser et d'une imprimante couleur, les travaux d'impression sur celle-ci étant retransmis vers le serveur de la salle 115). Les serveurs tournent sous Linux et disposent de daemons (Disk And Extension MONitor, programme résident en terminologie DOS) pour les protocoles NetBIOS, NFS, RPC, Telnet entre autres, ce qui leur permet de servir des fichiers et d'assurer l'impression de documents aussi bien pour des clients Windows que Linux. La passerelle entre les deux réseaux et Internet tourne aussi sous Linux et assure le mandatement des communications vers Internet avec apache pour les protocoles courrament utilisés sur le Web (HTTP, FTP, WAIS et ARCHIE).

Chaque machine élève tourne sous Windows-3.11 ou Linux et contacte au démarrage de Windows ou de Linux le serveur de sa salle pour obtenir l'accès aux répertoires exportés. Sous Windows, le répertoire partagé est installé comme disque D: et contient la quasi-totalité des logiciels utilisés (Maple, Mathematica, Lotus Smartsuite, Microsoft-Office, TeX, Turbo-Pascal, Borland C++, ...) ainsi que la base documentaire du CDI. Une machine élève ne contient en local que Dos/Windows, les fichiers de configurations *.ini des logiciels et les bibliothèques *.dll associées et les logiciels de CAO qui ne fonctionnent pas en réseau. Sous Linux, le répertoire partagé est monté sous /usr en NFS. Une machine Linux ne contient en local que le noyau Linux, Xwindow et Emacs (éditeur de texte). Sous Windows comme sous Linux, le protocole de communication utilisé est TCP/IP.

Au total, une machine élève contient environ 90Mo sur sa partition Dos et 45Mo sur sa partition Linux (15 Mo pour le système et 30 Mo pour le backup de la partition Dos), l'ensemble tient dans tout disque de capacité supérieure ou égale à 200Mo. Les serveurs de fichiers disposent d'un disque de 2 Go actuellement rempli à 50%. L'économie d'espace disque obtenue sur les machines élève se paye en termes de vitesse : il faut compter une à deux minutes pour que tous les postes d'une salle aient chargé un logiciel comme Maple, mais une fois chargé, le logiciel tourne en local et ne fait plus guère d'accès réseau. En cas de panne réseau, les machines peuvent démarrer et sont utilisables pour du traitement de textes uniquement ; en cas de panne serveur, on peut assez rapidement reconfigurer les machines pour qu'elles contactent le serveur d'une autre salle ou le serveur de secours, les quatre serveurs sont identiques sur ce point.

Les machines tournent 24h/24 : tous les soirs, on démarre les machines élève sous Linux en mode "nocturne". Dans ce mode, la machine reconstitue sa partition Dos à partir d'un backup stocké dans la partition Linux, puis lance un programme (ecm) de factorisation de grands nombres (120 chiffres) pour le compte de l'Inria jusqu'au lendemain matin. Les résultats sont collectés par la machine Internet et transmis par courrier électronique automatique à l'Inria.

Les autres laboratoires du lycée sont équipés de postes tournant sous Windows-95 et communiquent avec la passerelle par TCP/IP. En principe, ces postes sont autonomes, ils n'utilisent que le mandataire apache de la passerelle pour accéder à Internet, mais la passerelle autorise les connections entre les serveur de fichiers et les machines du réseau administratif pour le cas où on voudrait utiliser des logiciels ou imprimantes présents au laboratoire d'informatique.

Comptes personnels

Le serveur de la salle 115 gère également des répertoires personnels pour les professeurs ayant besoin de stocker des fichiers de façon permanente sur le réseau. Ces répertoires sont associés à des comptes Linux, accessibles depuis n'importe quel poste sous Linux (la validation des mots de passe est effectuée par NIS (Network Information Service)) mais aussi sous Windows en tant que répertoire partagé protégé par le même mot de passe.

Pour permettre l'accès en lecture seule aux fichiers qu'un professeur veut mettre à la disposition des élèves, chaque répertoire personnel contient un sous-répertoire public visible depuis chaque poste sans mot de passe (sous-répertoire D:\profs sous Windows et /mnt/profs sous Linux). Techniquement, si un serveur de fichiers reçoit une requête sur l'un de ces répertoires, il la redirige par NFS vers le serveur de la salle 115, ceci évite d'avoir à dupliquer ces répertoires publics.

Sécurité

En principe, les serveurs de fichiers sont protégés des utilisateurs par le simple fait qu'ils tournent sous Linux : le premier barrage est l'identification et le mot de passe à fournir, mais le fait d'avoir à lancer des commandes Unix et à mettre les barres obliques dans un sens inhabituel constitue un deuxième barrage probablement bien plus efficace. Par ailleurs, les serveurs n'ont pas d'écran donc il faut taper à l'aveugle ou passer par telnet. Aucun acte de sabotage sur les serveurs n'a été constaté à ce jour. Pour garantir la sécurité du réseau administratif contre les bidouilleurs éventuels, la passerelle a été programmée pour ne transférer d'un réseau à l'autre que les messages émis ou à destination des serveurs de fichiers, donc une machine élève ne peut pas "sortir" du laboratoire, si ce n'est par l'intermédiaire de mandataire apache pour la consultation des documents Internet.

Les machines élève sont faiblement protégées : il y a un détecteur de virus résident (en mode Dos/Windows) et la partition étant reconstituée tous les soirs, on est certain de trouver une machine bien réglée chaque matin, au moins à 8h. La partie Linux peut aussi être restaurée depuis le réseau à condition de bouter la machine sur une disquette Linux prévue à cet effet.

Enfin, l'ensemble de l'installation (disque serveur, comptes personnels, passerelle) est sauvegardé à la fois sur disquette Zip et sur bandes QIC (par le réseau) pour permettre une restauration complète en cas de catastrophe. Cette double précaution a prouvé son utilité (voir ci-dessous). Les machines reliées au réseau administratif sont maintenues par les responsables de laboratoire, le labo d'informatique n'assure ni sauvegarde ni restauration, son rôle se limite à leur attribuer des numéros IP et leur permettre l'accès à Internet.

Problèmes rencontrés

A la suite d'erreurs de configuration et de déplacement de machines, on a retrouvé des machines élève qui contactaient le serveur d'une autre salle. Pour le partage de disque ce n'est pas gênant, mais toutes les impressions commandées par ces machines arrivaient sur l'imprimante de la salle d'à côté. L'élève qui commandait une impression, ne voyant rien venir sur l'imprimante de sa salle, relançait plusieurs fois l'opération avant de se poser des questions et de signaler le problème. Dans l'autre salle, le professeur voyait sortir des tirages sans rapport avec le sujet de son TP et se demandait ce qui pouvait bien se passer ...

Certain Pentiums présentent un problème d'incompatibilité mineure entre le réseau et la souris : sous Windows, la souris cesse brutalement de fonctionner et ce de manière non reproductible. Après essais de diverses souris, de divers protocoles, et des deux ports série, on a trouvé par hasard que la souris reprenait vie si on lançait depuis Windows un interpréteur de commandes Dos et qu'alors elle ne faisait plus de caprices pour le reste de la session. Maintenant le problème est réglé de façon préventive : au démarrage de Windows, les Pentiums en question lancent un fichier de commandes fixmouse.bat contenant la seule et unique commande : exit.

L'accès aux répertoires partagés des serveurs impose de lancer Windows, donc les applications purement DOS telles que Turbo-Pascal doivent être lancées en mode compatibilité DOS depuis Windows. Pour Turbo-Pascal cela fonctionne, mais si on repasse temporairement à Windows (touches Alt-Tab ou Alt-Entrée) alors le retour en mode texte ne fonctionne pas et il faut continuer en mode fenêtré. Les logiciels de CAO, dmt et mecaplan, ne fonctionnent pas depuis Windows pour des raison de conflit d'accès à la carte graphique et la seule solution possible pour ces logiciels est de les installer sur les machines élève, ce qui complique les opérations de restauration des machines. On envisage de passer à dmt-windows pour régler ce problème.

L'interdiction d'écriture des clients sur le serveur de fichiers pose des problèmes avec certains programmes qui ne sont pas conçus pour fonctionner en réseau. Par exemple, le logiciel de recherche thématique des articles de "Pour la science" tient à jour des fichiers d'indexs modifiés à chaque requête ; de même le logiciel pspice de simulation de circuits électroniques et le logiciel d'interrogation de la base de données du CDI modifient leurs bases de données en cours d'utilisation. Pour les logiciels "Pour la science" et pspice, la solution retenue est de transférer les fichiers nécessaires sur les machines locales avant utilisation à l'aide d'un programme .bat de circonstance. En ce qui concerne le logiciel d'interrogation du CDI, cette solution n'est pas praticable, la base de données faisant près de 90 Mo. A titre temporaire, le répertoire contenant cette base de données a été mis en écriture publique, mais il est probable que cela occasionnera des plantages si plusieurs postes accèdent en même temps à cette base de données (l'acquisition d'une version avec interrogation par HTTP est à l'étude).

A la suite d'une erreur de manipulation, deux des trois serveurs de fichiers ont été ouverts en écriture publique pour l'installation d'un nouveau logiciel, ce qui a occasionné un plantage complet d'un autre logiciel, Maple, qui tournait à ce moment sur les postes élève reliés à ces serveurs. Dès le problème constaté, les machines élève ont été redirigées sur le troisième serveur et ont pu continuer à fonctionner normalement. Les deux premiers serveurs ont été reconstitués à partir du troisième pendant ce temps, mais les répertoires personnels des professeurs ont été perdus pendant la restauration (deuxième erreur de manipulation), il a fallu les restaurer à partir de la sauvegarde Zip. C'est à la suite de cet "incident" qu'on a monté un serveur de secours, et les essais de nouveaux logiciels se font maintenant sur celui-ci.

2. Au lycée Henri IV, à Paris

Philippe Esperet, professeur de mathématiques spéciales à Henri IV, m'écrit:

H4 dispose depuis un an d'un réseau 18 postes sous Linux, qui sert spécialement aux élèves de la nouvelle option informatique mais aussi à quelques autres classes préparatoires.

J'ai rajouté à Noël le logiciel NTrigue sur un serveur spécifique qui permet d'ouvrir des fenêtres NT 3.51 dans Linux (afin d'accéder aux cdroms type Universalis, Harrap's, afin aussi que les étudiants puissent communiquer commodément du point de vue bureautique avec leur machine personnelle).

Par rapport à Michel [Quercia], Microsoft n'est donc plus que sur un serveur isolé alors que tous les autres postes sont 100% Linux.

3. En Haute-Savoie

Le site http://www.linuxedu.org/ décrit le déploiement de serveurs de communication Linux par le CRI de Haute Savoie à Archamps, qui repose sur la distribution PingOO. Une quarantaine de sites sont concernés à ce jour, ce qui représente plusieurs milliers d'utilisateurs.

4. Autour de Grenoble

Le CARMI Internet de Grenoble expérimente un système de serveurs de connection Linux baptisé SLIS.

Le projet SLIS vise à connecter à l'Internet, à un faible coût, les établissements scolaires de l'académie de Grenoble, en se basant au départ sur le réseau Numéris. Le coeur de l'architecture est un serveur Linux sur lequel sont greffées des fonctions adaptées aux besoins des enseignants et des élèves. SLIS permet la décentralisation de la création des comptes de messagerie des élèves (un sous-domaine de ac-grenoble.fr par établissement), l'optimisation de la faible bande passante du canal Numéris, et offre un certain contrôle et une sécurité informatique à l'établissement. Les serveurs SLIS permettent le développement des Intranets dans les établissements et automatiseront les liens nécessaires avec l'Internet (réplication du site web local, par exemple). Les serveurs SLIS se mettent à jour automatiquement par le réseau et se maintiennent à distance.

En juillet 2000, 230 sites sont déjà équipés dans l'académie de Grenoble, et des déploiments similaires sont en cours dans l'académie de Nancy.

5. A l'école ``les trois soleils'', au Québec

Voici un extrait de la description de la configuration utilisée, à base de 386 reconvertis en terminaux X:

Nous avons évalués à l'aide d'un prototype la technologie des terminaux X combinés au système d'exploitation Linux. Bien que surprenant, nous avons pu utiliser Netscape 4.04 sur les postes 386/4megs et ce avec une étonnante performance. De plus, nous avons pu tester cette solution sans faire la moindre modification à la configuration actuelle des postes.

Cette technologie nous permettra de:

  • Réaliser notre objectif en permettant à tous les postes du laboratoire l'accès à l'internet et ce en utilisant un fureteur moderne sans compromis.
  • Conserver la configuration actuel des postes. Nous ajoutons une fonctionnalité et ne perdons rien.
  • Réaliser le tout pour un coût très très modique.

6. Au lycée La Martinière Terreaux, à Lyon

Vincent Nenzel, (vincentn@mygale.org) a également utilisé des 386 (sx16) et des 486 ``obsolètes'' pour réaliser des terminaux X à très faible coût.

Vous pouvez lire son témoignage ici.

7. Au lycée Caraïbes, à Pointe-à-Pitre

Bernard Le Fol m'écrit:

Au lycée Caraïbes (ex Coeffin, Pointe-à-Pitre, Guadeloupe) nous utilisons Linux dans nos salles de cours en BTS informatique industrielle (je suis prof d'électronique et pas informaticien).

Nous avons mis en place une organisation mixte de l'utilisation d'un réseau Ethernet :

Ce réseau est constitué d'un vingtaine de PC, 486 et pentium, répartis sur deux salles. Chaque PC a deux disques durs, l'un pour windows NT et l'autre pour Linux. Le choix du sytème se fait au démarrage pour chaque poste.

Un pentium biprocesseur 200MHz utilisant des périphériques SCSI assure le rôle de serveur de logiciels et serveur de fichiers. Ce serveur est bien évidemment sous Linux.

La connexion à Internet via le conseil général et le CDI de l'établissement est "presque" en voie de fin de travaux...

De nombreux logiciels libres sont utilisés (Emacs, gcc, g++, xxgdb,...), mais nous avons également recours à un logiciel commercial tournant sous Linux (Softworks).

Chaque binôme étudiant possède son compte avec son mot de passe, mais je n'ai pas encore senti la nécessité d'utiliser des quotas, on verra peut-être ultérieurement.

Une description un peu plus complète se trouve dans ce document.

8. UFR de mécanique, Grenoble

Bruno Bzeznik m'écrit:

J'ai mis en place un petit reseau pour l'acces libre service-des etudiants. Ce reseau est compose d'un serveur Linux (Un PC Cyrix P150+, 64Mo RAM, 6Go DD, 2 cartes NE2000 PCI) et de 6 terminaux X (des PC 386, 8Mo RAM, 40Mo DD, cartes video WD, cartes rezo NE2000 ISA, recycles avec un Linux minimal).

Les etudiants peuvent acceder a ce serveur depuis d'autres points d'acces (dont principalement une salle de 16 Networks stations IBM sur un gros serveur de calcul) pour lire leur courrier electronique. Le serveur Linux gere donc principalement le mail, xdm pour les 6 TX avec afterstep et netscape. Ce serveur est multi-home (il a 2 IP) et fait egalement office de serveur de fichiers (avec samba) sur un reseau local de machines d'enseignement (PC Windows95).

Enfin, il gere aussi la communication avec l'onduleur puisque Linux est le seul systeme (les autres que nous avons sont Solaris et HP-UX) sur lequel j'ai reussi a configurer cela. Il y a pour l'instant environ 250 comptes, et un passage a 600 comptes (la totalite des etudiants de l'UFR) est prevu pour la rentree. Un ajout de quelques TX supplementaires est aussi prevu avec une upgrade CPU et RAM du serveur.

Dans la conf actuelle, j'ai ete supris que le swap n'est pratiquement jamais utilise!! Le petit CPU s'en sort tres bien (dans la mesure ou on ne lui fait pas faire de gros calculs). Linux est impresionnant.

Cote reseau, nos batiments sont cables RJ45 avec moultes prises et fibre optique avec le Campus, donc on fait ce qu'on veut (mais j'ai fait des subnets avec filtres sur routeurs et proxys pour securite).

Grace a Linux, pour une bouchee de pain, les etudiants de l'UFR de mecanique ont un e-mail et un acces securise a Internet. (et on a ainsi pu recycler des 386 normalement obsoletes)

De cette maniere, j'ai du coup contamine profs et personnels techniques qui ont presque tous un Linux sur leur bureau ou a la maison... :)

Voila l'experience dont je suis fier :)

9. Lycée Français de Berlin

F. Lermigeaux m'écrit:

Linux a été utilisé pour initier un groupe d'élève avancés au monde d'Unix et à un autre système d'exploitation multi-utilisateurs. Une fois le système présenté, nous avons installé un serveur qui nous permet d'accèder à internet via u proxy (économie de téléphone bien entendu).

Nous avons installé Linux sur un 486 / 8Mo, il est relié par ethernet à un réseau comprenant 4 pentium sous Windows.

10. École Supélec

Julien Vayssiere écrit dans `` Supélec Rézo:

Le rôle de l'association Supélec Rézo est de gérer le réseau local des élèves de Supélec à Gif-sur-Yvette. Bien que de nombreuses machines raccordées à ce réseau tournent sous des OS commerciaux (impossible à nommer ici...), l'ensemble des machines administrées par Supélec Rézo (serveurs Web, FTP, Samba, DNS, pont ethernet, sniffer, bref tous les services nécessitant un VRAI OS) tournent sous Linux.

Le campus de Supélec à Gif-sur-Yvette regroupe près de 700 étudiants qui habitent dans des résidences séparées de l'école par une centaine de mètres.

L'idée de mettre en place un réseau local jusque dans les chambres des élèves et qui serait relié à celui de l'école a germé dans la tête de quelques illuminés de la babasse il y a environ cinq ans. Cependant, il a fallu attendre 1995 pour que les premières chambres d'élèves soient raccordées, principalement à cause de problèmes de câblage et de gros sous.

C'est à l'association Supélec Rézo qu'a été confié le développement du réseau local (Ethernet 10 Mbps), la formation des élèves raccordés et l'administration des serveurs.

Aujourd'hui, tout ceci est opérationnel et est architecturé autour de deux réseaux locaux pour les élèves (regroupés dans le domaine rez-gif.supelec.fr), reliés aux réseaux locaux de l'école et par là à Internet via Renater.

Dès le début, Linux s'est imposé comme étant LA solution pour faire tourner les serveurs de l'association: DNS, Web, FTP, Samba. Et plus on avance, plus on se rend compte que l'on a fait le bon choix.

La machine principale (P75, 32Mo de RAM, 4 Go de disque, 2 lecteurs de CD) fait serveur Web, FTP, Samba et DNS. Le noyau actuel est 2.0.23, la distribution est Slackware.

Cette machine a réussi a tourner pendant six mois sans rebooter ni planter, jusqu'à ce que quelqu'un nettoie ses plaques électriques à grandes eaux et fasse disjoncter tout l'immeuble (ceci était un message subliminal à l'attention des fabricants d'onduleurs). C'est dire la stabilité de Linux.

Le serveur FTP contenant la Slackware en entier, les personnes raccordées au rézo ont la possibilité d'installer Linux par NFS. Au chapitre des ressources Linux, signalons que des débits supérieurs à 1.5 Mbps avec ftp.ibp.fr sont monaie courante (Merci Rémy !). Corrélativement, nous envisageons avec effroi de nous retrouver derrière un modem à notre sortie de l'école...

Un pont Ethernet sous Linux à été mis en place récemment (option expérimentale CONFIG_BRIDGE) et il marche parfaitement. La machine en question est un DX2/66 muni de 10 Mo de RAM et d'un disque de 40 Mo, mais il doit être possible de se passer du disque. Un expérimentation sur 386 est prévue, faut pas gâcher...

Le rézo raccorde aujourd'hui 140 élèves. On trouve de tout, depuis les gros babasseurs fous jusqu'a ceux qui se limitent à Word, Excel, Eudora et Netscape. La sécurité est la préoccupation principale, d'autant plus que les moyens limités ne permettent pas de segmenter le réseau comme il serait souhaitable de le faire.

C'est pourquoi une machine est dédiée au log des paquets. C'est un DX/40 muni de 8 Mo de RAM qui fait tourner TCPdump. Elle n'enregistre que les entêtes des paquets lors des ouvertures de connexion. Il est ainsi posible de vérifier la concordance entre adresses IP et adresses MAC. A propos des adresses IP: le domaine supelec.fr étant un classe B, chaque machine connectée au rézo se voit attribuer une adresse statique sans crainte de pénurie.

La plupart des machines de l'association (sauf le serveur principal) ont été constituées à partir de bouts de machines récupérés à droite et à gauche. Une console VT100 et une station HP 9000/300 ont été récupérées récemment auprès de la société CS-Défense. La station vient de passer sous NetBSD et fera bientot office de DNS secondaire.

Par conséquent, n'hésitez pas à nous contacter si vous avez du vieux matériel qui vous encombre... nous sommes preneurs !

Pour finir, Supélec Rézo annonce l'arrivee prochaine d'un nouveau site Web dédié à Linux: www.linux.supelec.fr, actuellement en construction (comme tous les serveurs Web du monde, d'ailleurs :-).

11. Faculté des sciences, Toulon

Jean-Pierre Zanotti m'écrit:

Nous avons à la faculté des sciences, 4 salles de travaux pratiques (6 à la rentrée 99) entièrement sous LINUX (Red Hat 5), c'est-à-dire 4 x 15 PC 133 avec 64 MO de RAM. Deux salles sont réservées au second cycle en informatique, les deux autres au premier cycle (4 à terme).

Dans chaque salle, l'un des PC fait office de serveur NFS avec un gros disque SCSI et fait également office de serveur web. Les serveurs sont sur des ports 100MB d'un switch et les "clients" sur des ports 10MB, et cela fonctionne parfaitement. Le tout va être incessamment en NIS sur un serveur DEC Alpha 1000 (qui sert également à d'autres besoins spécifiques). (Réseau TCP/IP, raccordement sur RENATER via R3T2)

Les logiciels que nous utilisons sur ces machines sont les suivants:

Logiciels "libres" :

  • TeX, LaTeX, LyX
  • ghostview, xdvi
  • Netscape
  • gcc, g++, fpk (pascal), xwpe (environnement de programmation)
  • nedit, emacs,
  • php (langage de programmation pour lien BD-WEB), postgres (gestionnaire BD), mysql (gestionnaire BD)
  • perl, Tcl-Tk
  • serveur web Apache
  • KDE (environnement graphique), fvwm (environnement graphique)
  • xv, librairies Mesa-OpenGL, xfig, xpaint, gimp (photoshop "like"), SANE (interface pour scanner)

Logiciels payants :

  • Motif
  • Maple
  • ApplixWare
  • Prolog

Pour la recherche dans notre labo, on travaille de la même facon avec une quinzaine de machines, il nous reste trois SUN qui seront remplacées par des PC d'ici un an ou deux.

12. CUEFA, à Grenoble

Réseau TCP/IP, raccordement RENATER.

Services fournis par Linux:

  • DNS,
  • mail (sendmail),
  • Web (Apache),
  • serveur de fichiers (NFS, Samba, Ncp, Netatalk),
  • etc.

Utilisation: formations pour adultes, niveau Bac à Bac+4.

13. Lycée Pierre et Marie Curie à Saint-Lo (Manche)

Jean-Luc Chretien écrit:

Depuis Mars 1998 nous avons, à l'occasion de la Fête de l'Internet installé une machine sous Linux, l'objectif était de présenter au public les fonctionnalités de ce système d'exploitation dans un contexte de mise en place d'un "Réseau Intranet pédagogique". A la suite de cette journée nous avons conforté notre projet et avancé dans la pérénisation de l'utilisation de Linux au sein de notre établissement.

Voici donc en quelques lignes la présentation de notre "expérience" :

Notre "réseau Intranet pédagogique" est constitué de :

  • 2 machines clientes sous windows 95 au CDI
  • 23 machines clientes windows 98 dans une salle d'enseignement STT.

Et bientôt de :

  • 5 machines clientes windows 95 dans une salle de travail professeurs.
  • 8 machines clientes windows 95 dans la zone d'enseignement STI.

L'ensemble de ces machines peuvent se connecter sur Internet via un routeur (Shiva acces port), la fourniture de la connectivité est assurée par le CRDP et le dispositif DRACCAR.

Notre serveur Intranet :

Un pentium 66 équipé de 64 Mo de RAM et d'un HDD de 2 Mo.

Le système d'exploitation ? Linux bien sur :-)

Distribution : Mandrake RH 5.1

Les fonctions assurées :

  • Serveur Web avec Apache.
  • Serveur de fichiers avec Samba.
  • Proxy Cache pour l'accès Internet des postes clients avec la fonction "serveur mandataire" d'Apache.
  • Serveur de noms (DNS).
  • Moteur de recherche sur notre domaine interne.
  • Forum de discussion à usage interne.

Nos projets :

  • Etendre le cablage de notre réseau à l'ensemble de notre établissement.
  • Installer quelques clients X dans différentes zones d'enseignements.
  • Participer à la promotion de Linux en tant que "serveur Intranet d'établissement" et démontrer ainsi que Linux est une solution concurrente par rapport à des offres commerciales qui ne tiennent pas toujours leurs promesses.

Pour en savoir plus sur notre " Réseau Intranet Curie" (documentation sur l'architecture de notre réseau, configuration de la machine Linux, ressources documentaires).

Le groupe Intranet du Lycée Pierre & Marie Curie Saint-Lô: Jean-Luc Chrétien professeur d'électrotechnique, Jacques Manson professeur de construction, Romuald Jourdin professeur de construction.

14. Univesité du Maine (Le Mans, Sarthe)

Laurent Le Guillou nous écrit:

Etudiant pendant 4 ans dans cette Universite, j'ai un petit peu participe a cet essor. Il y a quatre ans justement un etudiant en maitrise d'informatique installait le premier Linux (une slackware, a l'epoque) de l'Universite, sur un P60. cette premiere machine est rapidement devenue un mini serveur etudiant, hebergeant les comptes d'une quinzaine d'etudiants (dont j'ai eu la chance de faire partie, ce qui m'a permis de decouvrir et d'apprecier ce systeme).

Peu a peu, les responsables de la structure qui gere le reseau informatique ont pris conscience de la qualite de ce systeme Unix gratuit. La panne d'un serveur qui s'occupait de "spooler" les impressions sur de nombreuses imprimantes du campus a ete l'occasion de tester Linux en situation critique : si la distribution Redhat n'a pas ete a la hauteur (differents deamons semblent avoir ete reecrits, mais avec des bugs lamentables) la distribution Debian GNU/Linux a repondu au probleme, et un P90 s'est retrouve promu spooler general d'impression du campus. Il est maintenant en fonction depuis un an.

Dernierement, un remaniement important du reseau a ete decide : un serveur (Sun) surcharge et un gros serveur Data General ont vu leurs fonctions (proxy, serveurs web, etc...) redistribuees sur 5 Linux (Debian), au vu de la robustesse de ce systeme.

Enfin, un ami du centre de calcul (structure qui gere le parc et le reseau) m'a explique que lors de deboires reseaux recents, ils ont ete obliges de confier a un petit PC sous Linux qui servait pour les tests les fonctions de routeur!!! (l'universite compte quand meme pres d'un millier de machines connectees, dont plus d'une dizaine de serveurs).

15. Au lycée technique Petrelle (Paris 10eme)

Un serveur PII 300 Mhz sous Linux sert de serveur de fichiers, d'impression, d'accès au Web, de sécurité et de réinstallation systèmes et applications pour les clients.

Plus de détails sur cette page.

16. A l'école française de Taipei

Hilaire Fernandes m'écrit:

J'ai installé en mai 1998 un serveur Linux Red Hat 4.2 sur un i386 8Mo HD80Mo, un modem 56k. Celui-ci est configuré en un serveur de fichier Samba, un serveur web, ftp, un DNS. Il est configuré avec un firewall et l'IP masquerading. Associé au démon diald il permet à trois clients Win95 dans trois classes différents un accès sur demande à l'Internet. Sans compter la main-d'oeuvre, et en réutilisant le matériel dsiponibe le coût a été d'environ 300FF. Pour réduire le cout, le cabage est du type 10base2.

Fin septembre 98, un nouveau serveur plus musclé (i586MMX 200Mh, 64Mo, HD4Go) a été installé avec Red Hat 5.1. L'école est entièrement en intranet-internet, des classes du pimaire aux classes du secondaire en passant par la BCDI et l'administration. Le serveur plus musclé permet une meilleure utilisation de Samba, notamment pour les resources partagées sur le serveur et le travail collaboratif (journal scolaire par exemple).

Dans les extensions possibles, un accès au fond documentaire depuis le site web local. Egalement en projet: réutiliser des i386 en terminaux X pour la BCDI.

17. A l'ESIEA

Cette page décrit la structure de l'Intranet de l'ESIEA (Ecole Supérieure d'Informatique-Electronique-Automatique), qui comporte de nombreuses machines Linux (y compris sur SPARC).

A noter: ``Le système de tunneling fourni par Linux permet de fusionner ces pages personnelles entre Paris et Laval pour renforcer l'unité de école.''

18. Au collège Paul-Emile Victor de Montpellier

Le collège Paul-Emile Victor de Montpellier s'est récemment doté d'un club infographie/images de synthèse au sein de l' espace multimédia de sa médiatèque:

Cinq stations permettent aux élèves de faire de la création graphique. Le choix du matériel s'est porté sur des pentiums 2 350, 64 Mo de ram, Ati 3Drage pro, moniteur 17 pouces et 3 Go de disque dur.

Un système d'exploitation Microsoft à été jugé onéreux et peu adapté, c'est donc Linux Suse5.3 qui a été retenu. Les applications utilisées sont :

  • Le Gimp (équivalent Photoshop).
  • Blender : de la 3D pro à prix zéro.
  • Xfig pour la partie vectorielle.
  • StarOffice 4 pour la partie bureautique et beaucoup d'autres applications...

19. Au CRU (Comité réseau des universités)

La cellule technique du CRU utilise les logiciels libres à chaque fois que cela est possible: voir cette page.

20. A la faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques de Lille

Pierre Ravaux m'écrit:

Je suis responsable du SEITI qui gère le réseau de la faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques de Lille. Nous avons un réseau de plus de 250 CPU complètement hétérogène (du Mac SE avec tranceiver SCSI/ 10base2 jusqu'a la SILICON indigo2 en passant par les Windows de tous poils!) Ce réseau gére les services classiques: NFS, email, ftp, mailing, disques Samba et AppleShare..... Tout ca a partir de serveurs LINUX depuis 4/5 ans sans problèmes majeurs avec un coût trés faible (merci Linux).

Vous serait il possible de faire apparaitre que la faculté de pharmacie au sein de Lille2 utilise Linux depuis 4 ans 1/2 ? Ceci peux nous aider à convaincre nos instances supérieures que Linux peut être une solution alternative aux dépenses collossales qu'obligent nos PC sous Windows .

21. Au CDI du Lycée Charles Jully (St Avold, Moselle)

Serveur Linux: DNS, FTP, Web (HTTP), messagerie (SMTP, POP3, IMAP), Samba, pare-feu, base de données (PostgreSQL).

22. Au CDDP d'Albi (CRDP de Toulouse)

Service interne de gestion de médiathèque: SGBD Diderot/Polybase porté sous Linux, avec interface Web en test : Polyweb.

Télémaintenance par modem/RTC.

Service identique au CDDP de FOIX (09000) et au lycée international V. HUGO de Colomiers (31000). En cours d'installation au CDDP de Cahors (46000).

23. Lycée Agricole Charlemagne à Carcassonne

Serveur Intranet, fichiers (Samba, FTP), impression. MySQL pour bases documentaires. IP masquerade pour 8 PC, pare-feu, proxy (squid).