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Mandriva signe la pétition « Non aux racketiciels » du groupe de travail de l'AFUL contre la vente liée
La société Mandriva apporte son soutien à l'action contre la vente subordonnée de logiciels menée par l'AFUL.
Paris, le 12 juin 2007, Aujourd'hui, à l'achat d'un micro-ordinateur neuf de nombreux logiciels sont pré-installés (appelés logiciels OEM), qu'ils soient systèmes d'exploitation, antivirus ou logiciels de gravure. Le plus souvent les consommateurs se trouvent dans l'impossibilité de connaître le prix de vente, les contrats et les conditions d'utilisation de ces applications et, s'ils le désirent, d'en refuser l'achat. Le prix des logiciels constitue entre 10 et 25% du prix d'achat de l'ordinateur, soit de 100 à 300 euros. Et bien que le Code de la consommation [1] interdise la vente liée de biens (l'ordinateur) et de prestations de services (les licences des logiciels), la situation perdure et a pour résultat de priver les consommateurs d'une réelle liberté de choix. Ceci empêche artificiellement la généralisation des logiciels libres sur les ordinateurs utilisés par le grand public.
Le groupe de travail de l'AFUL contre la vente liée a lancé la pétition « Non aux racketiciels » afin d'interpeller les pouvoirs publics sur cette pratique devenue intolérable. Depuis 1999 ce groupe de travail accompagne et conseille les personnes qui souhaitent se faire rembourser les logiciels qu'elles ont dû acheter contre leur gré avec le matériel (les
Après l'UFC Que Choisir qui assigne en justice constructeurs et revendeurs de matériel et logiciels [2], c'est un autre acteur majeur qui prend position : Mandriva est désormais signataire de la pétition
Mandriva offre le choix aux consommateurs. Aujourd'hui dans des pays comme le Brésil, l'Argentine ou la Pologne, où les utilisateurs ont le choix de leur système d'exploitation, les fabricants de PC vendent chaque mois plusieurs dizaines de milliers d'unités avec la distribution Mandriva Linux pré-installée. François Bancilhon, PDG de Mandriva déclare :
Pourquoi le marché français ne bénéficierait-il pas aussi de la disparition du monopole de Microsoft ? Pourquoi l'état français par le bras de la DGCCRF ne fait-il pas son travail ? Références
À propos des signatairesAFUL (www.aful.org)Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres, L'AFUL a pour principal objectif de promouvoir, directement ou indirectement, les logiciels libres et notamment les systèmes d'exploitation libres comme GNU-Linux, ainsi que l'usage des standards ouverts. L'AFUL est une association loi 1901 qui regroupe des utilisateurs, des professionnels du logiciel libre, des entreprises commerciales ainsi que d'autres associations, installés dans une dizaine de pays ou de régions francophones (France, Belgique, Suisse, Québec, Afrique francophone). Contacts presse :
Mandriva (www.mandriva.com)Mandriva, anciennement Mandrakesoft, édite le système d'exploitation Mandriva Linux, un des systèmes Linux les plus complets et les plus simples à utiliser. Mandriva Linux est au centre d'une gamme de produits et services destinés aux entreprises et administrations, ainsi qu'aux particuliers. Les solutions de Mandriva sont commandées depuis plus de 140 pays. Créée en 1998, la société a implanté son siège social à Paris et possède des bureaux aux États-Unis et au Brésil. Mandriva est inscrite au Marché Libre d'Euronext Paris. Contacts Presse :
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